OPPOSITE FATE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

OPPOSITE FATE

Find Your Fate
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Oh please my love, save me from my darkness...

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Jenna Anderson
¤ Psychologue de Karlbach ¤
Jenna Anderson


Nombre de messages : 7
Localisation : dans Karlbach : les couloirs ? Son bureau ? Un lieu plus discret, où elle ne serait pas seule...
Pouvoir : ...
Camp : Puisqu'il faut choisir je suivrai mon cœur, lui seul sait quel est mon camp...
Côté coeur : Il y a bien un homme qui occupe chacune de mes pensées et de mes nuits... Mais c'est un secret...
Date d'inscription : 02/05/2008

Identity
My fate:

Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitimeSam 3 Mai - 22:46

Ça y était, elle venait d'être percée à jour, ces regards qui se posaient sur elle en permanence ça ne pouvait être que ça... Pourquoi courir dans ce cas, pourquoi sembler pire qu'une enfant prise la main dans la boîte à cookies ? Suprirse en plein amour et alors ? Il n'y a rien de si honteux que ça, alors pourquoi se précipiter ainsi dans les couloirs, au risque de faire chuter ces dossiers tenus ainsi contre son cœur... Pourquoi tant d'inquiètude dans ces yeux normalement si rieurs... Ses doigts fins s'enroulant autour de ce collier qui semble interminablement long tant il se mêle à ses doigts, tant il n'a de cesse de chercher à retomber entre les pans de cette chemise ouverte... Tout chez Jenna prouve qu'elle ne va pas bien, et si il n'y avait pas l'angoisse de croiser n'importe qui au détour d'un couloir, il est fort probable qu'elle serait déjà en larmes et ce depuis de longue minutes... Ses talons raisonnent sur le sol de l'orphelinat avec tellement de force que l'on a l'impression qu'elle veut clairement lui faire comprendre qu'elle arrive, et pourtant... Pourtant c'est la tête basse, dissimulée derrière ses boucles et le cœur sur le point d'exploser que la jeune femme a pris la direction d'un bureau que tout le monde connaît... À cet instant ? On peut tout imaginer... Que Jenn ne supporte plus ce poste accepté sur un coup de tête, qu'elle ne supporte plus ce qu'elle sait et voit, que ce rôle attribué est devenu un fardeau que la jolie Jenna n'arrive plus à supporter...

Alors oui à cet instant ses yeux clairs s'embuent et sa vue se trouble, rendant sa progression plus laborieuse, et ce même si l'heure avancée de la soirée vient donner une teinte rouge à ce couloirs qui paraît être sans fins... Toujours ces mêmes gestes rassurants, comme si à eux seuls ils pourraient effacer ce qui commence à se lire clairement sur ses traits... Mais pourquoi être dans un tel état pour une chose apparement si banale, que les autres découvrent son secret ce n'est pas si ennuyeux que ça en général... Mais dans le cas de Jenn, cela relève de l'instinct de survie, et si Alex lui a dit que c'était pour la protéger alors il n'y a pas à remettre cela en cause...

Mais comment tout cela a-t-il pu démarrer ? Comment une jeune femme aussi habituée aux secrets comme Jenna peut se retrouver quasiment en pleure dans un couloirs devenu trop grand pour elle ?

Il n'y a rien eu de vraiment marquant pour être sincère, elle a surpris un ou deux regards qui s'étaient attardés un peu trop sur elle... On lui avait demandé à plusieurs reprises si elle allait bien, en soit rien d'étonnant... Sauf qu'à présent Jenn n'allait bien que si elle avait pu le voir... Lui et ce sourire adorable qui se dessinait sur son visage chaque fois qu'elle se nichait au creux de ses bras, dans ce seul espace confiné et clos que son esprit acceptait, un espace qui se réduisait à son étreinte...
Et malheureusement ce jour elle n'était pas parvenu à le croiser, pas une seule fois ses yeux dorés ne s'étaient posés sur son amant, aussi discrètement cela fut il, et dans ce cas elle tombait dans un état de manque qui la rendait encore plus vulnérable qu'une junkee qui n'aurait pas eu sa dose... Alors ces regards, ces questions prenaient soudainement une toute autre signification, un tout autre sens qui rendait Jenna aussi fragile que pouvait l'être une poupée de porcelaine... Il n'y avait rien eu de différent des autres jours si ce n'est l'état de nervosité dans lequel la jeune thérapeute se trouvait : à fleur de peau tout simplement...
L'idée de ne pas réussir à le croiser ne serait-ce qu'une fois, la poussait ainsi à se mettre - elle comme lui d'ailleurs - en danger, et ses pas la portaient jusqu'au bureau d'Alexander comme un automate... Les couloirs à force elle les connaissaient par cœur, alors savoir quand et où elle devait tourner n'était plus réellement le problème, seulement ne pas savoir par avance si il est seul, si il est bel et bien dans son bureau représente un danger potentiel... Que ce passerait il si l'un des professeur se trouvait là à discuter d'un quleconque dossier, quelle justification donner à ces larmes qui voilent de plus en plus ses yeux, et la pousse à pincer légèrement de ses lèvres les perles de ce collier enroulé autour de ses doigts fins ?
Mais pour être parfaitement honnête il faut reconnaître que Jenn n'y a pas songé, même pas une seule seconde, et ce n'est qu'une fois devant le bureau d'Alexander qu'elle réalise la bêtise de son acte... Alors elle commence à faire demi tour, puis elle revient sur ses pas, et se replace face à la porte, jouant machinalement d'un main avec ce collier tandis que la seconde retient difficilement les dossiers qu'elle porte...
Parce qu'au final il lui fallait malgrès tout une excuse au fait qu'elle vienne le voir, et les dossiers de certains élèves ne pouvaient qu'être une raison valable pour l'ensemble des personnes présentent dans cet orphelinat...

Un instant elle resta sans un bruit derrière la porte guêtant le moindre signe de la part d'Alexander ou d'un quelconque invité présent dans le bureau, mais rien, absolument rien, hormis les pas de son amant, ou le bruit des dossiers qu'il étudiait ne trahissait une seconde présence... Alors doucement elle relâcha ses perles et frappa à la porte entendant un « entrez » qui lui permis d'ouvrir la porte avec lenteur, comme réellement honteuse d'agir de la sorte... La tête toujours basse, dissimulée derrière ses boucles brunes, elle referme la porte d'une main et avance vers lui, devenant soudainement beaucoup plus silencieuse...

Je suis venue... Je devais te donner ça...


Que ces mots sont compliqués à enchaîner tant ses larmes deviennent de plus en plus importantes, et finalement, Jen craque, ses larmes coulent le long de ses joues pâles alors qu'elle dépose avec difficulté les dossiers sur le large bureau qui la sépare d'Alex... Un sanglot fini même par la secouer sans qu'elle ne puisse y faire quoique ce soit... Il est là face à elle et soudain l'idée que l'on ait découvert la vérité la terrorise... Et pourtant, rien ne s'est produit, personne ne sait, mais ce jour-ci était peut-être un mauvais jour, un de ses jours où les secrets devenaient insurmontables, où elle n'avait pas la force de paraître et voulait juste être... Un chagrin qui passerait vite, une fois rassurée...
Mais pour l'instant, alors qu'elle frotte avec rage ses joues claires, Jenn a tout d'une enfant perdue, blessée et apeurée...
Revenir en haut Aller en bas
Alexander Riley
¤ Directeur de Karlbach ¤
Alexander Riley


Nombre de messages : 23
Localisation : Karlbach bien souvent...
Pouvoir : Arrêt du temps
Camp : Karlbach
Côté coeur : Un trésor bien trop précieux pour risquer de le perdre en ces temps de traque...
Date d'inscription : 25/04/2008

Identity
My fate:

Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Re: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitimeMar 6 Mai - 2:59

    Une journée qui avait pourtant si bien commencé.
    Une chaleur apaisante régnait, un climat de calme et de tendresse… Alexander ouvrit lentement les yeux, comme voulant profiter jusqu’au dernier instant de cette phase unique où notre esprit est encore à la frontière entre rêve et réalité, et où le sien voguait entre la nuit passée entre les bras de la belle Jenna et ce corps aimé pressé contre le sien en l’instant présent. Peu à peu l’image se dessinait, lui offrant la vue d’une chevelure brune et bouclée éparpillait sur l’oreiller, lui chatouillant délicatement l’épaule… Un beau visage aux yeux clos, elle était paisiblement endormie à ses côtés… Et lui l’observait, avec ce genre de regard indéfinissable tant il regroupe de multiples sentiments, tout aussi forts les uns que les autres… Disons qu’il la couvait d’amour, une main venant s’abandonner sur ses hanches tièdes et douces dans une caresse légère, juste assez pour lui dire qu’il était là sans pour autant l’éveiller… Mais l’heure avançait… C’est dans ce genre de situation qu’il éprouvait l’envie irrépressible de stopper le temps, pour pouvoir profiter encore et encore de ce contact simple et doux, pouvoir rester autant qu’il le souhaitait contre elle, à s’enivrer de son odeur en guettant son réveil… Mais malheureusement il lui fallait quitter cette chambre qui n’était pas la sienne, et où officiellement il n’avait aucun droit de s’y trouver… La fâcheuse habitude de venir la retrouver dans ses draps s’était emparée de lui, quand ce n’était pas elle qui venait le chercher, pour un peu d’intimité… Il se persuadait en se disant qu’il la reverrait sous peu, puisque c’était le seul moyen de le faire bouger. Alors, avec le moins de secousses possibles pour ne pas la déranger, Alexander se redressa légèrement et vînt déposer un baiser dans le cou de la jeune femme, avant de véritablement et à regrets sortir du lit… Murmurant un « Je t’aime » au creux de son oreille avant de la quitter.

    Il s’habilla rapidement, enfilant jean et grande chemise blanche à col ouvert, tout en faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger l’ange endormie… Son regard se posa sur elle, glissant de ses jambes jusqu’à son visage, il l’observait ainsi enroulée dans les draps, si parfaitement innocente et émanant tellement de douceur… Il eut un léger soupir accompagné d’un sourire attendri, puis il franchit enfin le pas et referma tout aussi silencieusement la porte de la chambre… A contrecœur, mais il le fallait, une journée chargée l’attendait.

    Réunions et entrevus avec professeurs se succédèrent, interrompues de temps à autre par un jeune élève ayant besoin de réponse… Alexander s’appliquait à remplir du mieux qu’il le pouvait sa tâche, ne montrant aucun signe extérieur de fatigue ou de découragement. Il faisait preuve d’un optimisme débordant, constant et apparemment sans failles, toujours ou presque le sourire aux lèvres, et lorsque ce n’était pas le cas sa mine n’avait rien de celle qu’elle devrait être… Celle d’un homme qui a sans doute trop souffert, et cache en lui de terribles douleurs. Non, au contraire, il paraissait toujours enjoué, motivé, et quant le contexte ne s’y prêtait pas, il avait juste cet air sérieux de professeur de littérature qui se tient bien mais a une lueur de folie qui danse au fond du regard… Il ne se cachait pas, mais il avait depuis longtemps revu ses priorités. Il en était venu à la conclusion que s’apitoyer sur son sort ne servait et ne menait à rien, ne faisant qu’ennuyer l’entourage. Ce pourquoi, lorsque le poids se faisait trop lourd, il pleurait seul, dans l’obscurité et le silence… Bien que Jenna lui avait ôté des épaules un bon nombre de ses appréhensions par sa simple présence, il restait des blessures profondément ancrées en lui et qu’il ne se permettait pas de lui imposer. D’ailleurs… Il commençait peu à peu à s’inquiéter d’elle. Comment cela ? L’après-midi touchait à sa fin, et il n’avait pas eu l’occasion de la croiser ne serait-ce qu’une seule fois… Pour la mâtinée c’était compréhensible puisqu’il avait dû se rendre à Glasdale, mais le reste de la journée ? Certes il avait été décalé, déjeunant plus tard et restant beaucoup dans son bureau… Mais une angoisse perdurait. Jenna pouvait sortir quand elle le désirait de Karlbach, et si quelqu’un avait su ? Et si « Il » l’avait enlevé ? A partir de cet instant, Alexander n’avait pas pu travailler ni se concentrer sur quoi que ce soit, et avait sonné la fin des discussions à ses collaborateurs pour aujourd’hui…

    Il tournait en rond, inquiet, jetant des regards furtifs et pressants par la fenêtre… Lorsqu’un bruit de pas se faisait entendre, il dressait l’oreille, sortant de sa torpeur et de ses réflexions en sursaut, d’autant plus quand il s’agissait de talons frappant le sol… Mais il n’eut jusqu’à présent que des faux espoirs. Se raisonnant tant bien que mal, il se força à s’asseoir à son bureau et à calmer son inquiétude… Ses yeux s’égarèrent sur les objets entreposés ça et là… Tombant sur un cadre au bout à droite de la petite étagère où était entreposée des dossiers. Il s’en approcha doucement… Elle portait un cadre photo, fièrement dressé car aucun bibelot n’avait sa place ici… Mais il était vide. Aucune photo, pas même un mot. Rien. Lorsqu’il était professeur… un cadre de ce style renfermait l’image impérissable de Mason, mais ici il n’avait rien, pas un souvenir de son bébé… Il n’avait rien pu récupérer puisqu’officiellement, Alexander Riley était décédé. Tout comme son défunt fils. Sa main s’abattit sur le cadre, le faisant basculer vers l’avant pour que ce vide insupportable ne lui soit plus visible… Soudainement, on frappa à la porte. Alex s’arracha de devant ce meuble pour aller derrière son bureau, faisant alors semblant de bouger quelques feuilles avant de dire un « entrez » clair mais pourtant si doux… Il releva les yeux pour voir de qui il s’agissait et… Un large sourire prit enfin place sur son visage. Jenna ! Soulagé, il entrouvrit les lèvres pour parler mais sa tête baissée l’interpella… Il observa vaguement les dossiers qu’elle portait et qu’elle s’apprêtait à poser lorsqu’enfin il se rendit compte, trop absorbé jusque là par la joie de la voir… Elle pleurait… Alexander fronça légèrement les sourcils, surpris quelques secondes… Avant de contourner vivement son bureau pour la rejoindre. Il ne se posa pas davantage de questions, elle avait en ce moment besoin de lui, il avait besoin de la savoir bien.

    Il s’approcha d’elle et c’est avec douceur qu’il vint l’enlacer, la serrant juste contre lui, enfouissant son visage dans ses cheveux… Dans un geste rassurant, sa main glissa dans son dos et la frotta délicatement avant qu’il ne se décale pour à nouveau voir son visage… Sa main libre se déposa sur la joue de la jeune femme, essuyant du bout des doigts les larmes qui coulaient… « Qu’est-ce qui s’est passé Jenn… ? » Il arborait un fin sourire encourageant, tout pour qu’elle se sente à l’aise dans cet instant qui paraissait difficile… S’il savait ce qu’elle avait ? Si c’était le cas, il la rassurerait voyons ! Il cherchait ce qu’elle pouvait bien avoir, se doutant bien que ça avait un rapport entre eux deux… Sa main quitta son dos pour venir chercher la sienne, la serrant avant de la porter à ses lèvres, embrassant ses phalanges… « Raconte-moi mon cœur… » Il revint la serrer doucement au niveau de la taille, puis l’entraina lentement jusqu’à un des fauteuils confortables que possédaient son bureau… Il s’assit dans le plus gros de tous tout en l’attirant toujours, pour qu’elle vienne s’asseoir contre lui… Tendant légèrement le cou pour venir chercher ses lèvres, il l’embrassa amoureusement, lui témoignant ainsi tout ce qu’il ressentait, qu’il était heureux qu’elle soit là et était à son écoute… Rien qu’à elle…
Revenir en haut Aller en bas
Jenna Anderson
¤ Psychologue de Karlbach ¤
Jenna Anderson


Nombre de messages : 7
Localisation : dans Karlbach : les couloirs ? Son bureau ? Un lieu plus discret, où elle ne serait pas seule...
Pouvoir : ...
Camp : Puisqu'il faut choisir je suivrai mon cœur, lui seul sait quel est mon camp...
Côté coeur : Il y a bien un homme qui occupe chacune de mes pensées et de mes nuits... Mais c'est un secret...
Date d'inscription : 02/05/2008

Identity
My fate:

Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Re: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitimeVen 9 Mai - 0:35

Ayé elle venait d'entrer dans son bureau, il était là face à elle, affichant ce sourire adorable qui illuminait son visage chaque fois qu'il se retrouvait seul face à elle... Jenna elle gardait la tête basse comme si sa culpabilité, ou quelque chose, dans le même goût devenait trop lourde pour ses frêles épaules... Elle eu juste le temps de poser ses quelques dossiers sur le rebord de son bureau, avant de finalement sangloter comme une enfant qui serait tombée de sa balançoire... Un instant il resta parfaitement immobile et soudainement - peut-être avait il enfin vu ses pleures - il contourna l'immense mobilier pour venir à ses côtés et finalement la prendre dans ses bras, pour la rassurer. La petite main de Jenna aggripa alors la chemise de son amant, comme pour se coller un peu plus à lui, et s'assurer qu'elle était effectivement en sécurité... Un instant elle sentit la main puissante d'Alex se poser sur son dos, le frottant avec douceur, mais provocant un nouveau sanglot de la jeune femme...

Puis il recula, forçant Jenn à relever les yeux, des yeux rougis en quelques instants, tant sa peau était pâles et ses yeux clairs, là avec toute la douceur dont il savait faire preuve Alexander balaya quelques larmes du bout des doigts, lui demandant ce qu'il y avait...
Voyant ce léger sourire qui était le sien Jenn ne demandait qu'à lui expliquer, malheureusement pour elle, ses larmes coupaient n'importe quel son qui souhaitait sortir... Ainsi hocha t'elle la tête comme si cela l'aiderait à enfin parler, mais cela ne fit rien d'autres, rien de plus... Alors elle reposa sa tête sur son torse, Alex lui ? Lui il attrappa sa main dans la sienne, la portant à ses lèvres, avant de l'inciter à parler, en la surnommant « mon cœur » comme lui seul savait le faire...
Une main glissa sur sa taille et docilement Jenna se laissa conduire vers le fauteuil, s'asseyant délicatement sur ses genoux pour se nicher au creux de son épaule, avant qu'il ne vienne l'embrasser avec tendresse...
Une place qu'elle avait fini par s'attribuer, un espace qu'elle n'échangerait pour rien au monde tant elle y était bien, et qu'elle cherchait à atteindre chaque fois qu'il était à portée de main et qu'ils étaient seuls...

Comme cette nuit...

Cette nuit faisait partie des souvenirs et des moments qu'elle n'échangerait pour rien au monde, simplement parce qu'ils lui prouvaient combien Alexander tenait à elle, et combien elle avait tout simplement besoin de lui... Il l'avait rejoint dans sa chambre alors que la nuit était largement tombée et que tout l'orphelinat venait de s'endormir... Alex était entré sans un bruit et c'est sans aucune crainte, aucune retenue, que Jenna s'était offerte à lui... Cette nuit là il était resté à ses côtés et Jenn s'était endormie au creux de ses bras, le visage posé sur son torse, sa main sur son cœur, comme pour être certaine qu'elle profiterait jusqu'au dernier instant de ce moment qu'il lui accordait : rester avec elle malgré les risques que cela comportait pour eux... Rares étaient les nuits où il restait ainsi, et ce qu'elle haïssait le plus dans ses moments ? C'était simplement lorsque le soleil filtrait à travers ses rideaux au petit matin... Lorsqu'elle le sentait bouger pour la première fois de toute la nuit... Bien sûr elle ne detestait pas ses gestes qu'il avait pour elle, cette main qui se posait sur sa hanche et la frôlait avec douceur... Mais elle gardait les yeux clos pour ne pas le voir se lever, et préférait être endormie quand il se levait avec délicatesse, ne bougeant que très peu lorsqu'il murmura un « Je t'aime » à son oreille... Alors seulement elle réagissait, ouvrant à peine les yeux, elle posa doucement sa main sur celle qui servait d'appui à Alexander, à peine recouverte du drap, elle trouva le moyen de lui adresser un sourire adorable, avant que sa voix ensommeillée ne s'élève, sachant pertinement qu'elle serait la réponse... Un « reste encore un peu » qui à lui seul prouvait combien elle pouvait avoir besoin de lui... Pour toute réponse elle eût une main chaude qui se posa sur sa joue, glissant avec douceur et lenteur en direction de ses boucles, les balayant pour finalement poser un baiser sur ses lèvres, lui assurant qu'ils se retrouveraient « plus tard », concluant le tout par ce « mon cœur » qui rendait dingue la jeune thérapeute...
Et finalement il était parti, laissant Jenna seule dans un lit redevenu immense, et qui comme pour garder l'emprunte de son passage dans ses draps, elle resserra l'oreiller qui avait été celui de son amant entre ses bras pour ensuite replonger dans un sommeil profond...

Et ce plus tard c'était cet instant... Ce moment où elle est là, en larme, assise sur ses genoux blottit dans ses bras, secouée par ses larmes, qu'elle essuye avec rage... Finalement elle pose sa tête au creux de son épaule l'enfouissant littéralement avant de parler... Enfin... Une voix faible et brisée par ses pleures, par l'angoisse aussi, mais elle veut lui faire comprendre... Pour que peut-être il parvienne à la rassurer...

Ils savent Alex, ils le savent, pour toi, pour moi... Je l'ai vu dans leurs regards, ils me dévisagent comme si j'avais commis le pire crime sur cette Terre en tombant amoureuse de toi... Alex je ne sais pas comment ils l'ont découvert, je n'ai rien dit à personne, je n'ai rien fait de différent...


Que quelqu'un l'arrête avant qu'elle n'explose sous le poids de ses propores mots, avant que ses peurs ne la fasse de nouveau verser des larmes... Mais rien ne semble pouvoir la calmer ni même faire taire ses mots qu'elle retenait jusque là... Se redressant comme prête à se lever pour quitter les bras d'Alexander de peur que quelqu'un ne la surprenne ainsi, fuyant presque son regard comme un animal apeuré, tandis qu'elle recommence machinalement à jouer avec son collier...

Je ne devrais pas m'en plaindre je le sais, après tout on ne fait rien de mal pas vrai ?


Son regard s'arrête net sur Alex, revenant se blottir contre lui en passant ses bras autour de son cou pour se rapprocher de lui, de peur que ce ne soit la dernière fois qu'elle puisse agir ainsi...
Revenir en haut Aller en bas
Alexander Riley
¤ Directeur de Karlbach ¤
Alexander Riley


Nombre de messages : 23
Localisation : Karlbach bien souvent...
Pouvoir : Arrêt du temps
Camp : Karlbach
Côté coeur : Un trésor bien trop précieux pour risquer de le perdre en ces temps de traque...
Date d'inscription : 25/04/2008

Identity
My fate:

Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Re: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitimeMar 22 Juil - 3:38

    Sans savoir encore ce qu’il venait de lui arriver, ce qui avait pu se déclencher en elle pour provoquer ces véritables cascades de larmes, Alexander s’attachait déjà à la rassurer un tant soit peu par sa présence tout en gardant à l’esprit que les mots devraient être aussi forts que les gestes… Après tout, Jenna était psychologue, aussi elle connaissait le poids des mots et savait les utiliser justement. A lui de faire de même. Ayant été professeur de littérature, il avait aussi de solides notions de rhétorique et autres… Ainsi il avait tendance à bien envelopper ses propos, des paroles souvent percutantes mais enrobées pour atténuer le choc, ce qui le rendait bon pédagogue. Bien que là, il ne s’agissait pas de traiter du cas d’une adolescente déboussolée… C’était l’un des défauts du directeur, sérieux et bucheur, le professionnel se répercutait parfois dans ses relations. Lui donnant un petit côté Mère Theresa, qui malheureusement lui apporter beaucoup de mourrons et le faisait généralement fuir. Sociable oui, mais rarement attaché. Mais logiquement, tout était différent avec la jeune femme… Leur relation bien que secrète, était parfaitement assumée de son côté. Aussi, il n’hésiterait pas une seconde à la dévoiler si la situation n’était pas la leur… Enfermés, en danger, Alexander ne pouvait se permettre d’exposer Jenna aux inévitables répressions des Sentinelles.

    C’est pourquoi il lui avait demandé de garder le secret, sans jamais pourtant lui en expliquer les raisons… Caprice de sa part ? Il n’était pas le genre d’homme à en faire, bien que ses raisons ne soient pas des plus douces… Alexander avait tout simplement peur de voir la demoiselle partir si elle apprenait la vérité. Sans doute se sentirait-elle effrayer en apprenant qu’en étant à ses côtés, la mort serait sur ses talons pour peu que leur couple soit sous le feu des projecteurs… Et il ne se permettrait pas de lui imposer de se cacher. Une impasse qu’il avait choisit de confronter au silence, pour éviter de se retrouver face à un départ… Il espérait que Jenna n’en souffrirait pas… Ses quelques mots qu’elle prononça d’une voix brisée allaient lui prouver le contraire. En lui donnant cet avertissement, la terreur d’être découverts l‘avait prise… La rendant peut-être même paranoïaque même s’il ne s’avançait pas là-dessus. Quoiqu’il en soit, elle paraissait détruite à l’idée que l’on sache… Qu’est-ce qu’il avait fait bon dieu… A force de précautions, il lui avait indirectement fait du mal. Il s’agissait de la rassurer, sans pour autant tout lui dire, mais qu’elle arrête de pleurer et de souffrir à cette idée…

    « Jenna, ce n’est pas grave…
    Même s’ils l’ont appris, tu ne dois pas avoir peur ou te sentir coupable, il ne faut pas avoir de crainte à l’idée d’aimer.
    C’est ma faute, je suis vraiment désolé… Peut-être que tu t’es trompée aussi, que ce n’est qu’une impression… ?
    Mais quoiqu’il en soit, je te promets que tout va très bien se passer d’accord ? ^^ »


    Jenna s’était redressée, pour le voir ou mieux partir loin d'ici peut-être… Elle fuyait son regard, tripotait son collier… Nerveuse, anxieuse, inquiète tout simplement… La phrase tombe alors, cette question à la fois innocente et tranchante comme un fil de rasoir. « On ne fait rien de mal »… Bien sûr que non… Mais si quelqu’un devait se sentir coupable en cette pièce, c’était bel et bien lui. Après tout, c’était le dirlo… Il avait huit années de plus… Un divorce dans son casier et la mort d’un enfant dans la tête… Alors si quelqu’un devait être responsable, c’était Alexander. Pas la jeune femme se blottissant contre lui comme si c’était la fin, plongée dans un flou artistique qu’il avait peint sans réellement penser aux conséquences.
    Il se décida enfin à répondre, d’une voix douce comme toujours, une main dans son dos venant caresser ses boucles, l’autre contre sa joue…

    « Non, nous ne faisons rien de mal.
    Le mal n’est pas chez nous, mais autour de… »


    Avant même qu’il n’ait pu finir sa phrase, on toqua à sa porte.
    Alexander fronça les sourcils, et sans prendre la peine de se relever, il fixa la poignet… Bientôt, aucun bruit ne fut perceptible… Seuls Jenna et Alexander semblaient animés dans ce décor silencieux et immobile… Le temps est une rivière… Arrêter ce cours d’eau révèle d’un effort mental difficile, mais accessible pour le directeur de Karlbach. Seulement quelques minutes certes, mais cela est déjà si énorme… Sans considérer davantage cet événement, il adressa un beau sourire à Jenna, avant de se relever en douceur en l’entrainant… Un baiser fut déposé à la commissure de ses lèvres, puis il murmura rien que pour elle, même si personne n’était en mesure de les entendre en cet instant…

    « Je suis sûr que ça n’a rien à voir ^^ Ne t’inquiète pas…
    Dans une petite minute, la rivière reprendra son cours. »


    La prévenir pour qu’elle se ‘prépare’ en quelque sorte. Il se détacha d’elle, laissant sa main courir sur ses hanches avant de s’éloigner jusqu’à son bureau, feuilletant alors innocemment les dossiers… Alexander, naturellement serein, n’avait pas d’inquiétudes particulières. La discussion avec Jenna reprendrait, mais pour le moment il gardait ça dans un coin de sa tête et se concentrait sur les papiers qu’il avait sous les yeux… Si effectivement Jenna s’était trompée, il ne fallait pas éveiller de soupçons.
    Le temps écoulé, Alexander défigea le cours des choses et prononça de nouveau un « Entrez », relevant la tête vers les nouveaux arrivants avec un sourire au coin des lèvres…
Revenir en haut Aller en bas
Jenna Anderson
¤ Psychologue de Karlbach ¤
Jenna Anderson


Nombre de messages : 7
Localisation : dans Karlbach : les couloirs ? Son bureau ? Un lieu plus discret, où elle ne serait pas seule...
Pouvoir : ...
Camp : Puisqu'il faut choisir je suivrai mon cœur, lui seul sait quel est mon camp...
Côté coeur : Il y a bien un homme qui occupe chacune de mes pensées et de mes nuits... Mais c'est un secret...
Date d'inscription : 02/05/2008

Identity
My fate:

Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Re: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitimeMar 22 Juil - 23:16

À cet instant elle a tout de la petite fille perdue, nichée entre ses bras si large qu'elle a même l'impression d'en avoir la taille. Si Alexander avait tous les gestes d'un homme aimant, il était certain que pour le moment il ne pouvait pas faire grand chose pour calmer ses angoisses, elle n'osait prononcé le moindre mot, toujours à chercher celui qui qualifierait au mieux ce qu'elle pouvait éprouver, ce qui se passait et la troublait au point qu'elle était venu le trouver dans son bureau et qu'à présent elle ne pouvait plus retenir ses larmes...
Jamais elle n'était venu là avec l'idée de l'obliger à quoique ce soit la concernant, chaque jour elle savait que si il ne disait rien à personne ce n'était tout simplement pas le moment, et elle n'avait pas à chercher plus...

Un instant elle se nicha contre sa nuque cherchant à stopper ses larmes avant d'enfin avouer ce qui la mettait dans un tel état : la peur. Peur d'être vue, peur d'être percée à jour et d'avoir sans le souhaiter trahie leur secret...
La voix grave d'Alexander s'éleva alors, assurant qu'elle ne devait pas avoir peur du jour où l'on apprendrait leur idylle, elle ne devait pas « craindre d'aimer » Il assura que c'était de sa faute et s'en excusa et c'est avec douceur que Jenna posa ses doigts fins sur ses lèvres lui imposant doucement le silence comme si ces excuses n'avaient jamais été prononcées...

Tu n'as rien fait ce n'est pas ta faute


Sans la brusquer Alex chercha à savoir si ce n'était pas elle qui s'était fait des idées et Jenna se redressa devenant soudainement fuyante... Une phrase lui échappa, trahissant une instabilité latente et dûe à son passé tourmenté dont elle n'avait plus jamais parlé : la peur de faire du mal, d'avoir provoqué quelque chose, d'avoir mal âgit. Et c'est tandis qu'elle se nichait à nouveau au creux de ses bras il lui expliqua que non il ne faisait pas de mal, et qu'il se trouvait...
Une phrase stoppée alors qu'on frappait à la porte faisant sursauter la jeune psychologue, et puis il y eu le silence absolu, preuve que le temps avait figé sa course, elle savait que le directeur était le seul responsable de cet arrêt...
Un sourire et un baiser plus tard elle se trouvait debout devant lui, et elle séchait ses larmes, esquissant un sourire à son tour, mal assuré mais doux, il vint alors murmurer à son oreille et c'est avec douceur qu'elle attrapa le col de sa chemise le remettant correctement en murmurant à son tour...

Je suis désolée Alex, tu dois avoir raison, je me suis faite des idées...
Tu me manquais, je n'ai pas pu te voir de la journée et tous ces regards, j'ai dû croire que tout se voyait sur mon visage...


À son tour elle l'embrassa, balayant ses dernières larmes avant de le laisser filer derrière son bureau, lui jetant un dernier regard un peu inquièt avant de murmurer

Ce soir tu viendras n'est-ce pas ?


Pas forcément besoin de parler de cet instant de panique, mais juste pouvoir cette nuit encore se serrer dans ses bras, retrouver cet univers qu'ils bâtissaient ensemble loin de ce secret...
Et puis elle baissa la tête, replaça une mèche derrière son oreille, souffla un grand coup avant de se retourner très légèrement, esquissant un petit sourire pour voir qui entrait...
Revenir en haut Aller en bas
Saskia A. Söderström
¤ Elève à Karlbach ¤
Saskia A. Söderström


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 04/07/2008

Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Re: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitimeMer 23 Juil - 0:27

C'est une blondinette qui poussa la porte, quelques instants après en avoir eu l'autorisation. Une blondinette qui s'était déjà arrêtée, plus avant dans le couloir, pour expliquer brièvement au grand black derrière elle pourquoi elle n'avait pas le droit de sortir, pourquoi elle avait craint pour sa vie à lui, seul à l'extérieur, pourquoi l'éducateur qui les avait accueillis avait semblé à la fois inquiet et en colère de sa fugue, soulagé et irrité de la voir ainsi reparaître comme une fleur, et pourquoi elle était bien consciente du danger et ne voulait absolument, mais alors absolument pas retourner 'là-bas'. Jamais. Une blondinette qui suçottait toujours une sucette bon marché, pleine de sucre à défaut d'autre arôme réellement décelable, qu'elle n'avait pas quitté depuis le retour face à Matt. Un peu de sucre pour compenser ce que son corps devait user en nervosité.

Rien n'était réellement visible, cela dit, de prime abord. Une blondinette une sucette à la bouche, habillée de façon relativement étrange - bien que plutôt simple par rapport à ses habitudes - qui venait voir le directeur, ça pouvait être pour tout un tas de raison possibles, surtout à un âge aussi perturbé que l'adolescence et dans les conditions qu'ils connaissaient. Pourtant, Saskia ne frappait pas à la porte du bureau de Riley par hasard. D'ailleurs, elle ne frappait jamais à la porte de Riley. Ni à quelque autre porte que ce soit. D'ailleurs, il brillait une drôle de lueur dans ses yeux. Pas tant celle de l'animal apeuré, blotti dans un recoin en attendant la sentence. Non, c'était au contraire plutôt celui de la bête sauvage qui sait ce qui l'attend, mais qui compte bien défendre sa peau, jusqu'au bout. Elle était consciente d'avoir enfreint les règles, d'avoir mis les autres en danger, et elle-même. Elle était sûre cependant d'avoir évité les pièges et surtout, surtout, d'avoir sauvé Sven. Et c'était tout ce qui lui importait. Et elle ne s'en cacherait pas. D'une parce que ça ne servirait à rien, et parce qu'on comprendrait bien assez vite ce qu'elle avait fait. De deux, parce qu'aussi interdit ce fût-il, elle estimait sa cause juste, et était fière de sa réussite. Alors quand elle prit la parole, ce fut le regard planté dans celui du Directeur, l'air sûre d'elle. Pourtant... pourtant qui la connaîtrait réellement verrait bien que derrière l'orgueil, il y avait surtout beaucoup de soulagement, et un besoin irrépressible de reconnaissance : elle avait bien fait, n'est-ce pas ? Elle ne prononcerait pourtant jamais ces mots-là, assurément.

- Professeur Riley, commença-t-elle, polie, son accent agrémentant le moindre de ses mots. Miss... Voici Sven December, un des nôtres. Mon ami, et un de ceux qui étaient là-bas.

Elle n'avait pas vraiment besoin d'expliquer qu'il n'était pas arrivé avec eux, Riley connaissait sans doute toutes ceux qui se trouvaient à l'orphelinat, et Sven n'était pas du genre qu'on oubliait, une fois qu'on avait posé le regard sur lui. Pas besoin d'expliquer qu'il n'avait pas pu s'enfuir lors de leur escapade à tous : il était là-bas, il n'était pas arrivé ici en même temps qu'eux... CQFD. Elle ajouta cependant, comme si cette précision valait vraiment la peine, et à bien y réfléchir, pour elle, c'était important.

- C'était lui que je cherchais lors de notre fuite, mais personne ne m'a laissé le temps de le retrouver.

Alors j'ai pris le temps de partir à sa recherche après, aurait-elle pu continuer. Mais les mots n'étaient plus vraiment nécessaires, là, n'est-ce pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Sven December
¤ Elève à Karlbach ¤
Sven December


Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 03/07/2008

Identity
My fate:

Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Re: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitimeDim 27 Juil - 9:57

(HRP : Escusez-moi j'ai pris beaucoup de retard un peu partout ces derniers temps... Je vais essayer de poster plus régulièrement, promis)

Sven avait passé la porte derrière Saskia, non sans se baisser un peu pour s'assurer que son afro passerait cet obstacle vivante. Il l'avait écoutée quand elle avait dit pourquoi elle avait craint pour lui et pourquoi l'extérieur semblait si effrayant. Et bien qu'il ait gardé un calme assez impassible et un petit sourire communiquant tout le bonheur qu'il avait d'avoir retrouvé Saskia, simple et gratuit, il n'avait pu s'empêcher de penser que ça faisait quand même gravement peur et d'en venir même par moment à une pensée du type "mais quel boxon...". Saskia était toujours accro au sucre puisqu'elle n'avait as quitté sa sucette. Sven, lui, n'avait pas spécialement envie d'une sucette et l'avait prise pour ne pas la chiffonner. Puis rangé dans la poche de sa chemise, et il la ressortirait sûrement quand il aurait envie où que Saskia serait en manque. Tout ce qu'il savait c'est qu'elle restait très tendue, il ne comprenait d'ailleurs pas tellement, le prof, bien que prof, restait sûrement un des seuls adultes qui les ait connus avant et après leur big-bang.

Elle s'avança toute gentille, comme à son habitude, et s'arrêta regardant le professeur, avec ses petites manières, de petite fille bien éduquée dans une famille bourgeoise et son accent à couper à la scie à métaux, elle l'introduisit auprès de l'assemblée gigantesque que constituait ces deux adultes. Si Saskia était tendue, Sven était... Sven, il restait donc cool et presque plus intéressé par les pointes de peur et de gène voire même possiblement d'amour qui flottaient dans la pièce autour de ces autorités supérieures qui semblaient calmes et plus ou moins sereines en apparence. Néanmoins, dans un esprit de respect et un souci de discrétion, il rangea ses lunettes dans la même poche que la sucette, révélant des yeux bien plus clairs qu'à leur habitude mais pas au point de la glace qui gisait en eux aux premiers jours de leur création lorsque son pouvoir et des envies de suicide se déclenchaient accidentellement. Il leva une main et, d'une façon tout à fait naturelle et calme avec un petit sourire lâcha une onomatopée qui ressemblait plus ou moins à ceci :


"Yo ! Miss, prof Riley. Désolé du retard je me suis plus ou moins perdu de façon plus ou moins accidentelle..."

Deviner comment ces paroles allaient être interprétées était chose ardue, néanmoins, il n'était pas sûr que les "plus ou moins" plairaient. Bien naturellement il ne s'en rendit compte qu'après coup et plutôt que d'essayer d'aggraver son cas, il se tut pour le moment.

(HRP : Encore désolé du retard, mon passage à vide est fini je suis à nouveau capable d'être assez svenique il semblerait au vu de ce post huhu)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Oh please my love, save me from my darkness... Empty
MessageSujet: Re: Oh please my love, save me from my darkness...   Oh please my love, save me from my darkness... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Oh please my love, save me from my darkness...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
OPPOSITE FATE :: KARLBACH ORPHANAGE :: :: GROUND FLOOR :: :: /BUREAUX DE LA DIRECTION/-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser