> Nom:December
> Prénom(s):Sven
> Age:18 ans
> Camp: Karlbach
> Statut: Etudiant (j'imagine)
> Nationalité:Américaine
> Pouvoir(s): Empathie, Sven a le pouvoir de ressentir les émotions des gens, et éventuellement de reconnaître le schéma émotionnel de quelqu'un qu'il a déjà rencontré auparavant, et de le traquer dans une certaine mesure dans une foule.[/list]
|YOUR CHARACTER|
> Caractère: Sven est calme, peut-être même faudrait-il dire posé ou planant. La tête pleine de rêves et de pensées étranges, très étranges… trop étranges pour la plupart des gens. Il se plaît à penser qu’il arrivera vraiment à faire renaître le disco dans l’esprit des gens et dans leur cœur. C’est un mec gentil, avec un sang-froid hors du commun qui vient surtout de son côté planant (il met parfois du temps à réaliser certaines choses, et pourtant il les ressent très facilement)
Sven est aussi quelqu’un de passionné et change quasi intégralement dès qu’on en vient à la musique ou tout simplement qu’on fait le maigre effort de creuser un peu en dessous de la couche planante, car malgré cet aspect, il ne consomme rien d’illicite ou d’hallucinogène (à part un peu d’alcool de temps-en temps, comme la plupart des gens) et reste très ouvert aux gens qui l’entourent et au monde. Il est peut-être aussi un peu naïf et sera facilement amadoué par un sourire agréable ou un petit rien insignifiant qui pourrait d’ailleurs ne pas charmer les autres.
Bien qu’il aime tous les arts son amour fondamental et ses capacités se centralisent dans la musique, et il a aussi pris sur lui de varier les plaisirs grâce à la cuisine. En tant que musicien, il est guitariste, mais peut éventuellement jouer de la basse, quelques rudiments de piano et faire un peu de montage sonore ou de réglages sonores (matériel électronique et informatique). Par contre il faut admettre que ceci a pris le pas sur sa scolarité et que s’il n’est pas en échec, il est juste dans la moyenne et ne cherche pas à aller plus loin.
> Ce qu'il aime:Le disco, la musique, le disco, rire
> Ce qu'il déteste: Sorti des machos (et des féministes), des intolérants et des vantards, il ne doit rester que les traitres.
> Apparence: Au premier abord, Sven est noir américain. Aux autres, il l’est toujours. La seule chose « choquante » qui fait qu’il ne suit pas le stéréotype « noir » sont ses yeux. Il a les yeux de son grand-père et ceux-ci sont d'un bleu sombre et profond, néanmoins quand son pouvoir s'active de manière plus conséquente qu'un état "normal", pendant une "traque" ou une "fouille" émotionnelle par exemple, ses yeux s'illuminent tout à coup d'un bleu glacial. Il est plutôt grand (environ 1m95 sans compter les cheveux, un peu plus de deux mètres avec eux) et arbore fièrement une superbe coupe « afro » (à laquelle il tient autant qu’un nain tolkiennique tient à sa barbe). Il a de grandes et fines mains avec des doigts qui leurs sont accordés. Le reste du corps suit dans la finesse, bien que son torse ne soit que très peu musclé son accointance avec la marche à pied et sa passion pour la guitare et la basse font que ses jambes et ses bras, eux, sont assez musclés, bien que secs.
D’un point de vue vestimentaire, il est souvent (pour ne pas dire toujours) paré de tout ce qui fait le disco, pantalon à pattes d’éléphants plus ou moins marquées, des chemises à col plus ou moins large (le dernier bouton n’étant jamais fermé) des vestons sans manches parfois avec des chemises à manches larges, et toujours un essai de contraste dans les tons (parmi ses préférés et plus courant (rouge/noir, mauve/vert émeraude et noir/rose fushia/blanc). En plus de ça il a de magnifique (mais étranges) lunettes de soleil dont il est très fier, un des verres est en forme d’étoile et l’autre en forme de cœur. Enfin vient compléter sa parure un bijou fabriqué par ses soins avec une chaîne (ou peut-être deux) et le disque d’un disque dur (le disque étant pris et maintenu par la chaîne).
> Particularités: Il a une afro, ce qui en soit n'est pas rien, ainsi qu’un piercing à la langue (plus fait pour se prouver qu’il pouvait le faire, puis il a pris goût à sentir la petite boule du piercing).
|HIS/HER LIFE|
> Histoire: (10 lignes minimum) Sven. Un prénom bien étrange quand on s'appelle December. Pourquoi ?
Rire Mais tout simplement parce que si je m'appelle December, en tant qu'afro-américain c'est parce que je suis descendant d'esclave, presque pure souche. Mes premier aïeuls à avoir fouler du pied la "terre promise" qu'était le sol américain sont arrivés en décembre. Et que fait un afro-américain affublé d'un prénom d'Europe de l'est ou du nord ? Bah.... vous allez rire, mais en fait il y a UNE tache blanche dans ma famille depuis je ne sais combien de générations. Sven Molvied, un mec bien, je vous jure. Enfin il paraît... C'est mon arrière grand père. Un blanc apprécié par une famille de noire c'est un mec du tonnerre je pense. En tous cas, sûr que ma mère elle l'aimait bien. C'était son grand-père et elle a pu faire de bonnes études grâce à lui. Alors c'est plutôt cool. Il y a peut-être eu d'autres "blancs" dans la famille mais ça remonte vraiment à loin, au moins un ou deux siècles et on n'en parle pas. Quoiqu'il en soit, il est mort pas longtemps que je vienne au monde. Et du coup, bah ma mère elle a dû un peu me voir comme sa réincarnation... un truc du genre. Mais du coup elle m'a filé son prénom. Alors ça choque toujours un peu depuis que je suis petit. En primaire, l'instit' faisait l'appel et... ouais j'avoue on était tous noirs. Mais à chaque fois au début de l'année tout le monde tiquait parce que je m'appelait pas Joe, ou Jimmy. Ou que j'avais pas un nom "bien de chez nous" comme ils disent. Enfin ça m'a jamais gêné, ceux qui me saoulait trop je leur montrait que jouer de la musique ça muscle en leur foutant tout mon surplus d'entraînement musical sur le nez. Souvent ça se recyclait en un joli liquide rouge. Mais je suis pas trop fan en général.
Ouais je vous l'ai pas dit mais je joue de la musique depuis que je suis tout petit. C'est mon père c'est un fou de son. Du coup... bah il m'a un peu convertit. De toutes façons le disco c'est la vie donc je le comprend. Du coup, bah depuis tout gosse je joue de la guitare. Au début c'était grave lourd, j'arrivais pas à faire un truc bien, puis en plus ça faisait super mal aux doigts. Mais dès que tu commences à gérer un peu et que tu chantes par dessus, c'est le nirvana, man. Bon après attention, je parle de musique, donc oubliez le rap et les succédané de pseudo rhythm'n'blues que font la plupart des autres jeunes dans les rues des quartiers dans lesquels j'ai grandi au début. Non sérieux le Bronx c'était craignos pour ça. Ouais j'ai grandi là-bas et j'en suis parti, heureusement. Mais bon.... non moi je parle de vraie musique, du blues, du rock, du jazz, du funk et du disco. De la vraie grande musique : James Brown, Hendrix, Jackson quand il était noir (le blanc ne lui va pas), des trucs comme ça.
Fin voilà j'ai fait un chemin scolaire tranquille, j'en avait pas grand chose à cirer. Ça passe tant que ça peut, c'est plutôt bien passé en fait... Puis juste avant que je rentre au collège, le Bronx est devenu vraiment trop craignos. Les jeunes se prenaient pour les maîtres du monde superpuissants en agressant des mamies de 80 ans. Sérieux ils devaient galérer parce qu'ils y allaient jamais à moins de cinq. Du coup on est partis. On voulait pas finir en taule. On est clean, on n'a rien à se reprocher. Mais ça se jouait à tellement peu de choses, le mauvais endroit au mauvais moment. Comme maman a une bonne situation on a pu déménager facilement. Pour papa, bah il faisait plutôt des petits jobs au début mais ça passait. Après qu'on soit arrivés à Glasdale c'était le pied. Bon ça faisait bizarre de voir des blancs et des noirs se mélanger, mais je suis pas contre. Le bon goût vient du mélange. C'est vrai en cuisine, je vois pas pourquoi ça s'appliquerait pas à la vie. Faut que je précise un truc mes parents sont vachement croyants, catholique et tout vous voyez. Mais pas catholiques monastique à l'européenne avec des mecs qu'on dirait qu'ils font un enterrement à chaque messe. Non, non catholique afro. Le gospel et tout, les messes c'est des trucs de malade, c'est joyeux tu viens célébrer dieu, ok. Mais c'est pas une raison pour faire la gueule. Je dis pas ça peut choquer mais ça déchire, en plus ils jouent de la bonne musique dans ces messes, j'ai joué pour eux pendant un moment, mais... bon bah voilà j'ai pas trop le temps, puis les bondieuseries c'est pas non plus mon grand dada. Il y a sûrement un mec quelque part qui nous regarde mettre le Bronx sur Terre. Mais à la limite je préfère me prendre n main plutôt qu'attendre qu'il le fasse. Pour ça j'ai eu la meilleure idée du monde : redresser l'étendard du disco. Le disco c'est trop fort, ça véhicule l'amour et tout puis quand tu chantes ça, on se moque de ta couleur. Et dans cet objectif, j'ai un plan infaillible à part s'il marche pas.
Vous êtes sympathiques alors je vous explique. En fait, au collège il y a une fille qui est arrivée dans la classe juste un peu après moi. Une coincée catholique, genre bonne famille européenne jamais mélangée avec de la couleur. Elle avait un accent grave bizarre. Et comme je venais du Bronx les gosses avaient un peu peur au début. Puis je suis un peu bizarre faut dire. Et du coup il y avait UNE place, à côté de moi, du coup elle s'y est mise. Comment c'était trop drôle, t'imagines le tableau ? Et bon il s'est rien passé de particulier pendant longtemps, puis au lycée, il y a eu une soirée, un truc avec de la musique plus ou moins bien où le disco aurait trop sa place, et en fait on a discuté un peu par hasard. Ça la faisait tiquer qu'un noir ait un nom finlandais. Ouais parce qu'en fait Saskia est Finlandaise. Ouais Saskia Aïna Söderström. En fait elle est sympa. Bon on a des conceptions et des éducations un peu différentes, mais forcément quand j'ai commencé à parler un peu finlandais ça l'a fait rire. Surtout avec mon accent, parce que bon je suis quand même noir américain.
Je me rappelle très bien de ça, c'était pour Noël, en 10th grade (équivalent de la seconde). J'étais habillé pour l'occasion, un blouson rouge à bouts de fourrure blanche, très "père Noël" un pantalon en cuir rouge et des bottes noires, là-dessous, un débardeur rouge pâle. La gratte dans un étui en sac à dos, un super chapeau de père Noël sur ma belle afro et puis mes lunettes de soleil habituelles, celles avec un verre en étoile et un verre en forme de coeur. Enfin la classe quoi ! Je venais de porter un gros toast en finlandais. La pauvre Saskia en était toute retournée. Elle m'a lancé un toast aussi en finlandais. Bon elle parle avec un accent bizarre mais c'est sûrement à cause de ses origines.
Etat d'esprit après vos premiers jours: C’était étrange, on s’est retrouvé dans ce centre bizarre, Saskia était là, je ne la voyais pas mais je le savais, je savais que les gens étaient là. Mais le pire c’est que j’avais super mal, partout. Je me sentais super triste, je comprenais vraiment rien. J’avais parfois l’impression d’être coupé là où je ne l’étais pas, par contre le mec à côté de moi avait la blessure que je ressentais. Bon dieu ! C’était flippant, ça l’est toujours. Mouise, j’étais sensé penser quoi moi ? Je savais plus du tout où j’en étais. J’ai galéré, j’ai galéré. Heureusement que Saskia était là, je crois que j’avais jamais eu autant besoin d’elle qu’à ce moment-là, la seule personne qui me connaisse vraiment. Je crois que j’ai jamais eu envie d’aller plus vers elle, plus eu besoin de la présence de qui que ce soit avant ça. Ça va mieux maintenant parce que je maîtrise un peu plus tout ça, mais bon sang c’est hyper douloureux.
Et puis on s’est enfuit. On a pris la fuite, pour retrouver un semblant de liberté. J’ai perdu Saskia à ce moment-là. On devait s’enfuir ensemble… Et le trou noir, je ne sais plus ce qu’il s’est passé, j’ai dû lâcher sa main, ou elle la mienne. J’ai dû réapprendre à me débrouiller seul. Galère… vraiment. Vivre en société quand on ressent la douleur des gens, quand on ressent leurs émotions. J’ai zoné un peu avant de trouver la civilisation. En plus je suis parti pendant plus une semaine, j'ai même pas cherché à revoir les autres tout de suite. Trop de monde, c’était insupportable, j’étais à deux doigts de me pendre, ils étaient quasiment tous un peu tristes parce qu’il manquait untel ou unetelle, et moi, je ressemblais à une grosse antenne, et je captais tous ces petits bouts, je les ressentais tous, mes bouts de tristesse et de désespoir en plus. Je savais pas si Saskia avait réussi à sortir, mais pour une fois j'ai appliqué la parole d'un vieeil idiot qui disait parfois des trucs classes : "Penses à t'occuper de toi pour pouvoir mieux t'occuper des autres", dans mon état, je ne pouvais vraiment rien pour personne. Alors j’ai zoné un moment, en essayant d’esquiver les concentrations trop importantes de gens, puis un vieux black qui bossait dans une petite ferme un peu paumée m’a logé un moment. Ce mec m’a sauvé la vie. J’étais bien, je pouvais pas rester, mais ça allait bien. Je l’aidais à la ferme, le soir il sortait son harmonica et jouait une petite ballade mélancolique. Le premier soir il m’a demandé si je jouais d’un instrument. Je lui ai répondu sincèrement, le deuxième soir il me filait une vieille gratte, une jolie folk noire en bois vernis. Un truc de petit luthier comme on en trouve plus beaucoup. Il l’avait dans un placard depuis des années. Ce mec fut mon bon samaritain, et comme si me laisser le temps de me recentrer, de reprendre un peu goût à la vie, me loger et me nourrir n’avait pas suffi, il m’a filé la guitare quand je suis parti.
Je suis donc parti de chez ce mec, un peu plus fringuant. Mais la dure réalité m'a bien vite rattrapé. J'étais seul, j'avais pas d'oseille et surtout, pas de contacts pour me dépanner. Alors j'ai bêtement fait ce qui semblait le plus simple. Ce que quiconque possédant un instrument et sachant en jouer ferait pour gagner de l'argent : jai joué dans la rue avec un vieux chapeau pour récupérer la tune. Et c'est là que, pour la première fois depuis que je l'avais, j'ai été heureux d'avoir ce pouvoir... Je le sentais, Saskia était là, toute proche. J'ai couru, laissant le chapeau avec les quelques pièces qui se battaient en duel. Et je l'ai vue, au milieu de la foule, là, toute belle, un peu perdue peut-être. Je me suis approché doucement, je suis arrivé dans son dos, et je l'ai serrée dans mes bras. La guitare en bandouillière pendait dans mon dos, et j'avais retrouvé ma précieuse pianiste. Saskia m'a amené jusqu'à Karlbach, apparemment elle était sortie en douce, je sais pas du tout comment le prof' va le prendre. On verra bien. EN tous cas, je ne suis plus tout seul. C'est déjà ça... je suis quand même mort. Et ça, ça craint pour devenir une star du disco.
> Relations: Saskia (amie et amour incertain secret et relativement inexistant dans la tête de Sven)
|BEHIND THE SCREEN|
> Age:19 ans
> Avatar Jimy Hendrix
> Comment avez-vous connu le forum?Par une amie (Saskia huhu)
> Multicompte:Non
> Code:Fate
Nota : Saskia ne devrait pas tarder à poster sa fiche (je sais qu'elle est finie faut juste qu'elle la poste) 
Jeu 3 Juil - 21:51
Essayez tout de même de montrer que vos personnages soient très prudent de ce côté.
et bon rp^^