Saskia A. Söderström
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Date d'inscription : 04/07/2008
 | Sujet: Saskia Aïna Söderström  Ven 4 Juil - 2:01 | |
| |CIVIL STATUS| > Nom : Söderström
> Prénom(s) : Saskia Aïna
> Surnom(s) : Dolly (allez savoir pourquoi... bon d'accord, il paraît qu'elle ressemble à une petite poupée...)
> Age : 17 ans
> Camp : Karlbach
> Statut :
> Nationalité : Finlandaise, pourvue de l'immunité diplomatique il paraît...
> Pouvoir(s) : Saskia peut utiliser son énergie de manière un peu particulière. Son pouvoir lui permet d'accélérer ses propres mouvements à une vitesse bien supérieure à celle d'un être humain normal, bien que cela reste plus limité que pour quelqu'un dont la vitesse est le seul attribut. Car en effet, cette dépense d'énergie hors norme peut prendre un autre aspect : elle peut "charger" en énergie de petits objets inanimés pour en faire des projectiles pour le moins destructeurs lorsqu'ils entrent en contact avec leur cible. En contrepartie, l'usage de son pouvoir lui cause une fatigue assez importante, qui lui impose de s'économiser sous peine de s'effondrer. |YOUR CHARACTER| > Caractère :
Saskia paraît de prime abord être quelqu'un d'assez effacé. Pas vraiment timide, elle ne perd pas ses moyens dès qu'on lui adresse la parole et ses joues n'ont pas vraiment tendance à prendre une teinte carmine dès qu'elle doit s'adresser à quelqu'un, mais elle n'est pas du genre à se montrer expansive. Globalement, c'est quelqu'un de très ouvert et à l'écoute, avec qui on peut avoir une conversation pendant des heures sans presque jamais entendre le son de sa voix, si tant est qu'on ait besoin de parler. Elle est souvent bien placée dans le rôle de confidente, et ce qu'on lui raconte l'inspire beaucoup. Paradoxalement, elle a beaucoup de mal à exprimer ses propres sentiments, peut-être à cause de ce léger blocage qui fait qu’elle ne veut jamais se montrer vulnérable. Pourtant il est évident que si elle doit un jour livrer quelque chose, ça sera par le biais de l'art, quel qu'il soit, et sans doute plus particulièrement la musique. Et en conséquence de cela, son rôle de "St-Bernard" s'arrête souvent à une ou deux séance de confidences, car les autres n'apprécient pas toujours de s'être livrés sans qu'il en soit de même en retour.
Elle a une idole : sa mère. Elle veut lui ressembler au mieux. C'est sans doute de là que lui vient sa détermination farouche : elle pourrait être capable de déplacer des montagnes pour atteindre les buts qu'elle s'est fixés, mais refuse d'en arriver à blesser les autres. C'est ce qui lui a permis d'avoir son niveau dans les domaines du chant et du violon, ainsi que les notions de clavier qu'elle possède (le terme paraît faible au néophyte qui l'écouterait, mais elle se sait moins douée lorsqu'elle joue de cet instrument que de l'autre). Mais derrière cette carapace de détermination, se cache la petite fille qu'elle est encore, réservée, et qui a eu du mal à gérer l'énième déracinement qu'a constitué la nouvelle affectation de son père, et encaisse plus difficilement encore son exclusion du monde "réel" aujourd'hui. Peut-être cela se ressent-il un peu dans les accents de sa voix cristalline ou dans l'entêtement qu'elle montre en tout, obstinément, comme pour masquer le reste... Et en grattant le vernis au moment opportun, nul doute que l'on parviendrait à la faire craquer... Si toutefois le moment 'opportun' se présentait en présence d'autrui. Car c'est quelqu'un de très fier, qui supporte difficilement l'échec, et si elle ne se considère pas comme particulièrement snob, c'est parfois l'impression qu'elle donne, comme elle ne se lie que très peu aux autres.
Car outre sa famille proche, Saskia n'a que peu de relations humaines, du fait notamment de son arrivée plutôt récente sur le continent. N'eût été son amitié avec Sven, elle serait sans doute seule au monde, à présent que tous la croient morte... et dans ces conditions, pourquoi continuer ? C'est sur lui qu'elle focalise sa volonté aujourd'hui : il faut qu'elle le rejoigne, qu'elle le retrouve. Et elle y parviendra, pour elle, comme pour lui (en tout cas, elle y croit, ou veut y croire...).
> Ce qu'elle aime : La musique, l'art, en général. Elle est plus musicienne que graphiste, mais apprécie autant l'un que l'autre. Elle aime se laisser porter par la musique, fredonner ou jouer avec tout ce qui lui tombe sous la main, et elle aime créer. Que ce soit des sculptures, des toiles, des gravures, ou même créer des bijoux avec tout et n’importe quoi. Des fleurs trempées dans de la résine, des cailloux insignifiants, laqués de couleurs vives, et même des sucreries, composent bien souvent ses œuvres.
C’est d’ailleurs une autre chose à laquelle elle ne sait pas résister : dans sa sacoche, au lycée, on trouvait toujours quelques bonbons, sucettes et autres caramels dont elle ne sait pas vraiment se passer.
> Ce qu'elle déteste : Elle n'aime pas… beaucoup de choses, et notamment beaucoup de choses chez elle. De sa taille, trop menue, à ses formes, presque inexistantes, en passant par ses yeux, pourquoi a-t-il fallu qu'elle les ait vairons ? et ses cheveux trop fins, trop blonds alors qu'elle aurait voulu les avoir bruns.
Elle déteste se sentir faible, et pourtant ça lui arrive bien souvent, notamment lorsqu'elle se retrouve dans des situations qui font ressortir ses phobies : Elle a le vertige et craint particulièrement les chiens, depuis qu'elle s'est fait mordre à l'âge de 5 ans, épisode dont elle garde une vilaine cicatrice sur la main gauche, qu'elle masque le plus souvent possible par des mitaines plus ou moins colorées, même lorsqu’il fait beau. Dans le même ordre d'idée, elle supporte difficilement qu'on la traite comme une gamine, même si sa stature pousse naturellement les gens à vouloir la protéger.
> Apparence :
Elle aurait voulu être grande et de stature imposante, brune avec de longs cheveux raides tombant sur ses épaules, un teint de lait contrastant avec des yeux noirs et pétillants de vie. Mais c'était sans compter son sang, et les lois de la génétique. Née de l'union d'un originaire de hollande et d'une finnoise, implantés aux States depuis peu, elle n'a du physique de ses rêves que le teint de porcelaine.
Contrairement à ses parents, très grands - son père approche les 2m, sa mère toise la plupart des femmes du haut de ses 1m81 - Saskia est une toute petite et frêle blondinette, aux yeux vairons. 1m54, 41 kilos, une poitrine si menue qu'elle semble inexistante et une silhouette si fragile qu'on croirait la briser en la touchant... Elle cache ses membres qu'elle trouve disgracieux sous des jupes longues et des manches tombantes, rappelant parfois un peu le style gothique bien qu'elle ne se cantonne pas au noir, loin de là. Ce serait même plutôt tout le contraire. Elle rehausse sa poitrine en l'enserrant parfois de corsets ou de débardeurs ajustés, de bustiers sous lesquels elle "triche" avec des sous-vêtements rembourrés. Ses cheveux d'or atteignaient encore il y a peu ses hanches dans son dos, et elle les a coupés récemment, pour casser un peu son allure de poupée.
Elle porte les bijoux qu'elle a fait, morceaux de fleurs, de feuilles, ronds de réglisses, fraises tagada et autres sucreries trempées dans de la résine, ou pierres laquées de couleurs vives, en boucles d'oreilles, pendentifs et bagues pour le moins... originaux. Dernière petite chose déjà évoquée : une cicatrice assez vilaine sur la main gauche, souvenir d’un chien du quartier, qu'elle masque sous des mitaines plus ou moins colorées, accordées à sa tenue. Elle en a d'ailleurs toute une collection.
> Particularités : 'L'accident' lui a laissé une deuxième cicatrice, entre les deux omoplates cette fois-ci, une large balafre qui part du trapèze gauche entre l'épaule et le cou, et descend jusque sous l'omoplate droite. |HIS/HER LIFE| > Histoire :
Elle est née en Finlande, à Kitee, et y a passé une partie de son enfance, avant que Papa ne soit muté en Hollande. Ca a été une période calme de sa vie, qu'elle a passée à jouer avec ses camarades de classe, à apprendre le violon pour faire "comme papa" qui lui jouait des berceuses le soir pour l'endormir, à apprendre le piano, aussi, au passage, et le chant... jusqu'au premier déménagement, point de départ d'une longue lignée. La famille n'eut guère le temps de s'habituer à leur nouvelle résidence qu'ils déménageaient de nouveau, encore et encore.
Si Maman a jamais souffert de ces fréquentes mutations, elle n'en a jamais rien laissé paraître, alors Saskia faisait pareil, faisant mine de ne pas souffrir de perdre les quelques amies qu'elle avait en Finlande, surtout Tarja et Janny. Après ça, elle n'a jamais vraiment tissé de lien avec ses camarades, comme elle savait qu'elle devrait un jour les quitter. Maman, de son côté, n'a jamais baissé les bras, jusqu'à ce qu'elle parvienne, il y a quelques années, alors qu'ils étaient en Irlande, à monter son studio de photo. Alors comme Maman, Saskia retrouvait de nouveaux professeurs, reprenaient de nouveaux cours. C'est d'ailleurs l'une de ses nombreuses prof, qui portait éternellement le même pendentif constitué d'une feuille de trèfle prise dans de la résine, qui lui a donné l'envie de faire pareil. Elle avait commencé par laquer des pierres de couleurs vives pour s'en faire des bijoux, elle y ajoutait à présent des fleurs en utilisant le même procédé que sa prof. Et puis elle avait fini par faire un essai avec des rouleaux de réglisse... et a poursuivi avec d'autres friandises... A la même époque, Maman avait déjà acquis une certaine renommée, en Irlande, quand ils ont dû une nouvelle fois déménager, mais cette fois, le siège de "Angel Studio" l'a suivie. Les plus fidèles de ses collaborateurs, et les plus jeunes aussi, ont pris le parti de la suivre, et elle considère les autres un peu comme des déserteurs. Evidemment, Saskia n'en pense pas moins. Ils ont osé abandonner Maman après tout ce qu'elle a fait ?
Car Saskia est très attachée à sa mère. Il faut dire que malgré son activité professionnelle pourtant très prenante, elle a toujours ménagé du temps pour appeler sa famille en Finlande et s'occuper de sa petite blondinette de fille, ce qui, à ses yeux, force l'admiration. Maman se plaisait à dire que c'était la naissance de sa "petite poupée" qui l'avait décidée à se lancer dans la photo : pour pouvoir faire découvrir au monde sa plus belle réussite. Sa première exposition, qu'elle avait intitulée "Un ange tombé du ciel", était d'ailleurs composée uniquement de photos de Saskia. Etrangement, la jeune fille n'aime pas trop servir de modèle, surtout quand il faut participer aux vernissages et entendre les commentaires de tout un chacun, mais elle "s'amuse" à gribouiller des croquis des photos que maman a faites, dans un style assez stylisé, et épuré.
Quand ils ont déménagé pour la énième fois pour s'installer aux Etats-Unis, Saskia a suivi comme elle l'a toujours fait. Elle ne pensait pas que ce serait différent des autres fois, et pourtant... Pourtant, quand elle est arrivée, elle s'est retrouvé à côté d'un élève à l'aspect peut-être encore plus bizarre qu'elle, qui arborait pourtant fièrement ses boucles d'oreilles en forme de demi-lunes taillées dans des rouleaux de réglisse, une bague assortie au majeur droit. Elle ne lui avait pas accordé plus d'un regard le premier jour, quand on lui avait proposé de s'installer à la place à côté de ce "Sven" (difficile de faire autrement d'ailleurs, vu qu'il n'y avait pas d'autre place libre), mais elle aurait souri, surprise par son prénom, si elle n'avait porté le masque neutre qu'elle arborait le plus souvent, et qui lui valait bien souvent le qualificatif de "snob". Pendant plusieurs semaines, les choses s'étaient déroulées comme dans toutes les écoles, elle écoutait que ce qui l'intéressait, griffonnait lorsque le cours ne la passionnait pas... jusqu'au bal de Noël. Elle portait un chemisier à manches bouffantes sous un bustier vert émeraude ajusté et une jupe assortie en velours, gonflée de multiples jupons. Dans son idée, elle arborait une tenue de lutin (bien qu'elle ne différât pas grandement de ses tenues habituelles, quoiqu'elle fût moins colorée qu'à l'accoutumée), avec ses bonbons en guise de bijoux et les rubans dans ses cheveux, et de vrais bonbons emplissait la pochette qu'elle portait au côté, mais à qui les aurait-elle distribués ? Elle était restée en retrait, jusqu'à ce que le grand black porte un toast dans sa langue natale. Elle s'était approchée du petit groupe, avait pris un verre à son tour et l'avait levé auprès de lui pour lui répondre "Joyeux Noël" en finlandais.
A partir de là, elle lui avait posé quelques questions, notamment concernant son prénom et le fait qu'il ait trinqué dans sa langue pour apprendre les bizarreries de ses origines, et pour la première fois depuis bien longtemps, elle avait même fini par parler d'elle. Au final, il lui avait parlé d'un projet de monter un groupe de disco pour faire renaître cette musique si vivante, et elle avait d'abord éclaté de rire, avant de lui dire qu'on verrait bien devant son insistance. Ils étaient devenus inséparables depuis - il faut dire qu'ils étaient toujours à côté en classe de surcroît - et même si ça faisait sourire, elle s'en fichait...
Et puis un jour ils étaient allés visiter le centre de recherches... | |
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Saskia A. Söderström
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Date d'inscription : 04/07/2008
| | Sujet: Re: Saskia Aïna Söderström Ven 4 Juil - 2:01 | |
| > Etat d'esprit après vos premiers jours :
Ils s'étaient enfuis, tous les deux. Pourtant elle était toute seule à présent. Elle se souvenait encore de l'explosion, d'une vive douleur dans son dos, de cris et de fracas. Elle se souvenait d'avoir passé quelques temps dans une pièce aseptisée dans un état second. De questions diverses et variées, d'objets qui explosent. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu raconter à ceux qui venaient l'interroger ? Qu'est-ce qu'ils lui avaient demandé exactement ? Elle ne s'en souvenait pas, il ne lui restait que d'étranges impressions de Grand Point. Jusqu'à ce que le professeur Riley fasse en sorte de les sortir de là. Elle était avec Sven, à ce moment-là, elle en était certaine. Il lui tenait la main, justement pour ne pas qu'ils se perdent. Et puis il s'était passé quelque chose. Est-ce que c'était elle ? Est-ce que c'était comme dans la chambre ? Il avait lâché sa main. Ou était-ce elle ? En tout cas, dans la cohue, elle l'avait perdu de vue. Elle avait eu beau l'appeler, pas moyen de le retrouver. Et le professeur Riley lui avait intimé de suivre les autres sans plus attendre si elle ne voulait pas y rester. Elle s'était laissée faire plus qu'autre chose.
Oh ! L'accablement n'avait pas duré longtemps, ça n'était pas vraiment son genre. Il avait fallu encaisser la vérité malgré tout : Maman et Papa la croyaient bel et bien morte. Elle avait vu maman pleurer dans les bras de papa, et une de ses photos, où elle avait encore les cheveux longs, tourner en boucle pour illustrer le drame. Parmi tant d'autres. Le professeur lui avait dit que si Sven n'avait pas pu arriver ici, avec eux, il était sans doute de nouveau là-bas. Ils ne l'auraient pas laissé s'enfuir, et, seul, il n'avait aucune chance de leur échapper. Mais elle refusait d'y croire. Ils étaient sortis de là-bas ensemble, il n'était déjà plus entre leurs griffes quand il avait lâché sa main. Il fallait qu'elle le retrouve, avant qu'ils ne le fassent. Et si jamais c'était malheureusement le cas, elle trouverait un moyen de le sortir de là. Elle ne pouvait pas abandonner son grand frère, n'est-ce pas ?
> Relations : Sven December, son "grand frère", qu'elle surnomme 'Veli' |BEHIND THE SCREEN| > Age : Joker. Mais celui qui dit mamie, je le mords.
> Avatar : Kate Bosworth (en cours)
> Comment avez-vous connu le forum ? En farfouillant les liens d'un autre forum... X-Men The Origins je crois (alors que j'y suis même pas inscrite... :/)
> Multicompte : Non
> Code : Fate | |
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